313 / ECHALLENS

313 / ECHALENS ECOQUARTIER

Le projet respecte en tout point le règlement du PPA. Dans une optique durable et dans la continuité de la LAT, une optimisation du rapport sol/construit est réalisée afin de promouvoir une densification, non seulement du bâti, mais aussi de l’intensité de vie. Au travers d’une mixité et flexibilité typologique, le projet propose aux futurs ménages de s’approprier leur espace privé mais aussi un espace public qui favorise la rencontre, l’échange et l’intégration sociale : tous des éléments qui améliorent la qualité de vie des habitants. Dans cette optique, le projet veut donner une claire identité d’architecture durable grâce à plusieurs principes de stratégie énergétique ; tels que favoriser l’apport solaire passif et le développement de façades végétales, mais aussi l’utilisation de matériaux avec peu d’émission d’énergie grise favorisant l’utilisation de briques en terre cuite monolithique.

Au niveau de l’aménagement paysager, l’espace central clôturé par le bâti du lot 7 et 8 permet de définir une vraie « cour » similaire aux typologies « Blockrand » du 19ème siècle développées en Suisse. Cette particularité nous intéresse, car elle permet de définir un côté dit « jardin » et un côté dit « cour ». Ce parti pris offre la mise à disposition d’une « cour » favorisant un futur pôle d’activités communes et ouvert à tout le quartier. Cet aspect est une force pour l’ensemble de ce PPA afin d’amplifier les liens sociaux par le biais d’activités diverses et autogérées par les habitants. Des jardins sociaux, des films à ciel ouvert, des espaces de fête et des jeux divers prennent place grâce à un système ingénieux de poteaux verticaux soigneusement placés. Cette cour, peut devenir non seulement le centre névralgique des activités du futur quartier mais aussi le coeur de l’éco-quartier « Record – au Crépon Est ».

L’aménagement extérieur permet une multitude d’activités réalisées par la mise en place de jardins sociaux, de vergers en libre-service ou encore de plantations en libre-service. La mixité fonctionnelle se traduit également par l’espace de la « cour » qui pourra notamment recevoir des activités diverses tel que la mise en place de petits marchés organisés avec les commerces de proximité ou les producteurs locaux, ou par l’organisation de festivals gastronomique avec des « food-truck », etc. Cet espace de la cour devient un véritable espace à vivre. Une maison de quartier autogérée sera disponible gratuitement pour organiser un forum de quartier pour donner des information/communication sur la vie de quartier et ses activités. Cette cour que l’on peut considérer comme l’espace à vivre de la maison de quartier pourra accueillir les activités de cette association comme par exemple la projection de film, des activités sportives variées, des cours divers comme la permaculture ou encore des cours de danse. Cette cour deviendra un atout social pour le quartier grâce son caractère multi-usage.

La mise en place d’une association de quartier pour l’exploitation de la maison de quartier permettra de renforcer l’intégration et la solidarité intergénérationnelle par des activités diverses. Cette association pourra aussi gérer par exemple du matériel de jardinage partagé par tous les habitants pour éviter le gaspillage. L’entretien commun de certains espaces doit permettre le développement d’un sentiment de responsabilité au sein du quartier ainsi qu’une sensation d’appartenance à une communauté solidaire. La mise à disposition de différents espaces publics à différentes échelles de relation sociale tels que la cour au niveau du quartier, la maison de quartier au niveau de l’îlot d’habitation et les balcons communs au niveau des cages d’escaliers des appartements permettent le rapprochement du voisinage et évitent la ségrégation tout en développant l’objectif de l’art du « vivre ensemble » dans un quartier, un bâtiment ou entre voisin de palier.

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